Île-de-France : dans l’ancien, le prix des maisons continue de grimper

Une augmentation des prix de l’immobilier généralisée

Si certaines villes peuvent faire exception, les spécialistes de l’immobilier sont concordes : les prix sont encore et toujours en hausse. Selon le réseau Laforêt, qui a publié le 20 octobre 2020 une analyse des biens à vendre qui lui ont été confiés, en France depuis la fin du confinement l’augmentation des prix a été de 0,4 %, tous biens confondus. L’Île-de-France dans son ensemble connaît même une augmentation de 1,3 %.

Même son de cloche chez SeLoger qui dévoile son baromètre LPI-SeLoger mensuel des prix le 21 octobre 2020 : sur un an, les prix dans l’ancien ont grimpé de 5,9 % pour atteindre, au niveau national, 3.861 euros du mètre carré. Dans le neuf aussi SeLoger souligne une hausse : +0,7 % sur trois mois fin septembre 2020, en glissement annuel.

Les maisons sont de plus en plus prisées

Mais ce qui doit être remarqué est l’augmentation conséquente des prix des maisons : en un an, en France, les prix ont augmenté de 6,3 % selon le baromètre LPI-SeLoger d’octobre 2020, soit plus que la moyenne tous biens confondus et, surtout, plus que l’augmentation enregistrée par les appartements au niveau national (5,6%).

Pour ce qui est de la métropole du Grand Paris, la tendance est globalement la même. Si le prix des appartements n’a augmenté, sur un an, que de 3,3 % (ce qui est loin d’être un record en France), le prix des maisons dans l’ancien a grimpé de 8,6 %. Il faut compter, pour le Grand Paris, 6.130 euros du mètre carré pour s’offrir une maison ancienne.

Les ventes de maisons explosent

Cette augmentation du prix des maisons en Île-de-France est cohérente avec la volonté affichée des Parisiens d’acheter une maison. Depuis le confinement, les appartements, souvent petits, de la Capitale ont été perçus comme étouffants par leurs propriétaires et locataires.

Ainsi, on estime qu’entre septembre 2019 et septembre 2020, le nombre de ventes de maisons en Petite et Grande couronne a augmenté de 13,5 % (selon les données de Century 21). Mais l’offre n’est pas en mesure de répondre à la demande, ce qui laisse la possibilité aux vendeurs de faire grimper les prix tout en sachant qu’il y aura un acheteur intéressé en mesure de payer la somme demandée.

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